Le rapport conjoint de La Prospérité durable et de l'Institut Pembina, Putting Transportation on Track in the GTHA (Remettre le transport « sur les rails ») (anglais seulement), contient les données comparatives les plus à jour entre les émissions causées par le transport ferroviaire et le transport routier dans des centre urbains comme la RGTH. Le train s'avère bien plus propre, écologique et durable, peut-on lire en conclusion.

Parmi les autres conclusions principales du rapport:

  • Le transport routier est en grande partie responsable des principaux polluants atmosphériques du smog urbain, cause de maladie et de décès (440 par an dans la seule région de Toronto), et coûtant 2,2 milliards de dollars annuellement. En Ontario, quelques 9 500 décès sont attribuables à la pollution chaque année.
  • Le transport est la source la plus importante d'émissions de GES en Ontario, source en forte croissance.
  • Le transport routier de voyageurs est une source d'émissions de GES bien plus importante (deux à quatre fois plus) que le transport ferroviaire. Pourtant, entre 70 et 90 % du transport dans la RGTH emprunte les routes plutôt que le chemin de fer.
  • La contribution du transport de marchandises par camions à l'émission de gaz à effet de serre est 12 fois plus importante que celle du transport ferroviaire. Ces émissions sont cinq fois plus importantes pour l'automobile et le camion que pour le train.


« Les discussions entre les décideurs et le public sur le Plan régional des transports de la RGTH doivent s'appuyer sur des faits », a déclaré l'auteur du rapport, David Thompson, de La Prospérité durable.

« On reconnaît généralement que le train est préférable à l'automobile ou au camion, a-t-il ajouté. Ce rapport confirme cette généralité par des faits indiscutables et des chiffres solides. De plus, il met en évidence l'importance, pour la santé, la qualité de l'air et le bien de la planète, d'un transport en commun intégré qui encourage les voyageurs et les entreprises de transport de marchandises à utiliser le chemin de fer ».

La Prospérité durable et l'Institut Pembina comptent bien que le rapport contribue à l'éducation du public quant à l'importance du plan de développement global des infrastructure de transport en commun proposé par le gouvernement de l'Ontario, en vue d'affranchir les voyageurs de leur dépendance sur le transport par automobile.

« Nous savons que la contribution des usagers du train à la production du smog urbain dans la RGTH ne représente que 90 % de celles des usagers de l'automobile (sans passagers), a indiqué Cherise Burda, la directrice des politiques ontariennes à l'Institut Pembina. Les décideurs doivent saisir l'occasion d'adopter des mesures adéquates en rendant le transport de Grand Toronto plus écologique. »

« Dans la région, l'impact de la pollution sur la santé se classe parmi les plus importants au Canada urbain, a-t-elle ajouté. La solution est simple : développer le chemin de fer, pour un transport plus écologique et une région moins polluée. »

Le rapport Putting Transportation on Track in the GTHA (Remettre le transport « sur les rails ») met en lumière les implications d'un futur réseau de transports de la RGTH sur l'environnement. Cette contribution importante s'ajoute à l'analyse économique et sociale présentée par un rapport préalable auquel La Prospérité durable a contribué, Time to Get Serious: Reliable Funding for GTHA Transit/ Transportation Infrastructure (On y va! : Du financement fiable pour les infrastructures de transport de la RGTH), qui avait souligné sans équivoque l'urgence de développer un système de transport amélioré, étant donné la croissance démographique prévue dans la région (3 millions d'habitants en plus d'ici 2031), qui se traduira par l'ajout de 1,5 million de véhicules sur nos routes.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Jennifer Wesanko, jwesanko@sustainableprosperity.ca, 604-347-5988