Un mouvement mondial de transition énergétique est en cours. Cette transition bouleverse et réoriente toutes les industries du monde.
Le Canada doit adopter une approche plus stratégique pour identifier ces occasions et construire des industries avant que des chaînes de valeur mondiales ne se forment.
Pour commencer ce travail et amorcer une dialogue plus que nécessaire, le Pacific Institute for Climate Solutions, l’IntelliProspérité et l’Accélérateur de transition ont mené une étude sur les perspectives du Canada dans un monde carboneutre. Ce rapport contribue à les discussions à propos du Canada dans l'économie mondiale décarbonée.
Dans L’avenir du Canada dans un monde carboneutre, les auteurs identifient et décrivent sept domaines prioritaires de possibilités :
- Véhicules utilitaires et poids lourds
- Protéines alternatives
- Aluminium vert
- Bois massif
- Chimie verte
- Hydrogène
- Captage, utilisation et stockage du carbon
De plus, cette liste identifie des manières spécifiques de transformer ces industries de leur profil d’émission actuel vers une industrie verte tout en renforçant l’économie du Canada.
Le rapport offre un cadre en quatre parties pour une approche stratégique :
1. Établir une vision de la place du Canada dans un monde carboneutre.
2. Identifier les occasions prioritaires et bâtir un portefeuille d’investissements ciblés à travers les secteurs.
3. Élaborer des stratégies sectorielles ou des feuilles de route qui montrent les séquences et les politiques nécessaires pour stimuler le développement industriel et la transition.
4. Collaborer entre les secteurs public et privé et entre le fédéral et les provinces pour faire avancer les feuilles de route en évaluant, en réalignant et en ajustant au fur et à mesure.
L’avenir du Canada dans un monde carboneutre conclut en énonçant des principes sur la façon dont le Canada pourrait établir des collaborations ambitieuses entre les secteurs public et privé afin de bâtir une stratégie industrielle.
Tout d’abord, le gouvernement a un rôle important à jouer, car il doit articuler l’objectif général, fixer des objectifs, mobiliser des fonds et coordonner une approche globale de la chaîne d’approvisionnement.
Deuxièmement, les gouvernements doivent travailler avec des organisations intermédiaires qui peuvent faciliter la bonne circulation des informations entre les gouvernements et les entreprises. Celles-ci peuvent également fournir une expertise indépendante et servir de sites d’apprentissage et d’expérimentation.
En somme, ce rapport élabore et met en place des feuilles de route pour les secteurs à fort potentiels identifiés. Avec une approche stratégique et expérimentale, le Canada peut se tailler une place prospère, inclusive et durable dans un avenir carboneutre.