Les résultats du rapport, qui indiquent clairement une réduction des émissions de gaz à effet de serre et une amélioration de la qualité de l’air et des impacts sur la santé s’y rattachant en optant pour le transport ferroviaire plutôt que routier, présentent des données essentielles pour alimenter le débat actuel sur le plan de transport sur la région du Grand Toronto et d’Hamilton (Greater Toronto and Hamilton Regional Transportation Plan – RTP).
La Prospérité durable et Pembina estiment que ce rapport devrait contribuer à faire comprendre au public l’importance du plan détaillé du gouvernement de l’Ontario de construire une nouvelle infrastructure rapide pour le transport en commun et de délaisser le transport en automobile au profit du transport en commun.
Voici les principales conclusions du rapport:
- Le transport routier est responsable d’une grande partie des principaux polluants atmosphériques qui contribuent à la présence de smog, ce qui est la cause de diverses maladies et de 440 décès à Toronto seulement et dont les coûts s’élèvent à 2,2 milliards de dollars par année. Le bilan se chiffre à 9 500 décès par année en Ontario.
- Le transport représente la source d’émissions de GES la plus importante et la plus rapide en Ontario.
- Le déplacement des passagers sur les routes cause nettement plus d’émissions de GES que le transport ferroviaire et les émissions sont de deux à quatre fois plus élevées que pour le transport ferroviaire, mais le taux actuel des déplacements sur les routes dans la région GTHA va de 70 % à 90 %.
- Les camions de marchandises contribuent à produire 12 fois plus d’émissions de GES et l’intensité de leurs émissions est 5 fois supérieure à celles du transport ferroviaire.
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