Dans un rapport paru aujourd'hui, La Prospérité durable estime que les marchés canadiens de l'air, de l'eau et de la biodiversité valent entre 448 millions et 738 millions de dollars canadiens annuellement. C'est le premier rapport à estimer la valeur totale des marchés de l'environnement au Canada.

« Il y a plus de marchés dans les domaines de l'air, de l'eau et de la biodiversité (55 marchés ou programmes en tout) et des sommes plus importantes qui changent de mains dans les marchés de l'environnement au Canada qu'on ne le pense généralement, déclare Mike Wilson, directeur général de La Prospérité durable. Les marchés de l'environnement constituent un instrument qui, s'il est bien conçu et présente une structure institutionnelle et réglementaire adéquate, peut produire de bons résultats tant sur le plan de l'environnement que de celui de l'économie ».

La valeur estimée des marchés de l'environnement varie grandement selon la façon dont on définit un tel marché. Le rapport précise qu'il s'agit d'un marché ayant un acquéreur (privé ou public), un vendeur et un élément environnemental à échanger, comme des gaz à effet de serre ou l'habitat d'espèces en péril.

Il y a encore beaucoup de place pour élargir les marchés de l'environnement existants au Canada et pour en développer de nouveaux. Dans près de la moitié des marchés, surtout dans les domaines de l'eau et de la biodiversité, le gouvernement est le principal acquéreur. Il y a là une réelle occasion pour le secteur privé de contribuer à l'expansion de ces marchés, mais les politiques en place doivent favoriser leur participation, tout en offrant une réglementation adéquate.

« Le secteur privé est très présent dans les marchés de l'environnement reposant sur des impératifs de conformité, comme le Western Climate Initiative, ajoute Alex Wood, directeur principal pour les politiques et les marchés à La Prospérité durable. C'est attribuable à la stabilité des politiques environnementales et à un cadre institutionnel solide. Des politiques fiables et une réglementation flexible peuvent contribuer à l'expansion des marchés au Canada et attirer le capital nécessaire de la part du secteur privé ».

 

Matériel connexe

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Le rapport souligne le rôle des investisseurs, responsables des politiques, chercheurs, groupes de conservation et groupes environnementaux, organismes de philanthropie, fondations et membres de l'industrie, dans le développement de nouveaux marchés de l'environnement et l'expansion des marchés existants au Canada.

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Jennifer Wesanko
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