Une Note d'information publiée aujourd'hui par le Centre d'études et de recherches La Prospérité durable (leader en matière d'économie verte au Canada) confirme l'appui important accordé à la tarification du carbone par les entreprises canadiennes à fortes émissions en carbone, alors qu'elles s'attendent à l'élaboration de politiques sur les changements climatiques. La note, Les entreprises canadiennes privilégient la tarification du carbone (version française à venir) révèle également que la préférence des entreprises en la matière est motivée par la gestion du risque à long-terme et les inquiétudes des investisseurs, plutôt que par les impératifs de réduction des coûts.


On y découvre que la préférence des entreprises s'est déplacée, entre 2007 et 2009, vers la certitude à long-terme qui accompagnerait une politique sur la tarification du carbone. Pendant cette période, l'appui du public pour un politique en la matière a connu un essor, ce qui a mené bien des entreprises à accepter ces mesures comme inéluctables. Étant donné l'expérience des règlementations de commande et de contrôle, de même que celle acquise avec les mesures volontaires, la plupart de ces entreprises ont indiqué leur préférence pour l'efficacité et l'efficience d'une politique de tarification au carbone, en plus de la certitude à long-terme qu'elle pourrait fournir.

« Les entreprises appellent de leurs vœux une politique sur les changements climatiques qui constituerait un « code de la route », en quelque sorte, a affirmé Alex Wood, directeur principal, Politiques et Marchés, La Prospérité Durable. La plupart des entreprises, surtout dans les secteurs à fortes émissions en carbone, s'attendent à l'adoption d'une telle politique. Notre étude révèle qu'elles préfèrent l'efficacité et l'efficience d'une tarification du carbone à d'autres mesures que pourrait adopter le gouvernement ».

Parmi les principales conclusions de l'étude :

  1. En 2009, on constate que les entreprises canadiennes, y compris celles de l'industrie lourde, était largement en faveur d'une tarification du carbone, plutôt que des mesures telles la réglementation de commande et contrôle.
  2. L'incertitude actuelle quant à la politique fédérale relative aux changements climatiques est source de risque pour les entreprises et nuit à la gestion des risques à long-terme, de même qu'à la planification.
  3. La confiance des investisseurs et la certitude quant aux politiques sur les changements climatiques, plutôt que les coûts, sont les principales préoccupations des décideurs du secteur privé.


Dans le cadre d'un sondage national axé sur l'aspect qualitatif, on a demandé aux associations de gens d'affaires partout au Canada (telles les associations canadiennes du ciment, des producteurs pétroliers, des producteurs d'acier et l'Association minière du Canada) d'indiquer leur préférence parmi un large éventail de mesures réglementaires et d'options axées sur les marchés. La Note d'information publiée par LPD s'appuie sur les résultats de ce sondage.

La copie intégrale de la Note d'information intitulée Les entreprises canadiennes privilégient la tarification du carbone est disponible en ligne (version française à venir).

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Jennifer Wesanko, jwesanko@sustainableprosperity.ca, 604-347-5988