Parmi les conférenciers :
Jean Charest, premier ministre du Québec
Maurice Strong, secrétaire exécutif du Sommet de la Terre en 1992
Brice Lalonde, coordonnateur exécutif, Rio +20, Conférence des Nations Unies sur le développement durable
Chris Bentley, ministre de l’Énergie de l’Ontario
Brad Duguid, ministre du Développement économique et de l’Innovation de l’Ontario
Scott Vaughan, commissaire à l’environnement et au développement durable
David McLaughlin, président-directeur général de la Table ronde nationale sur l'environnement et l'économie et
Stewart Elgie, directeur de l'Institut de l'Environnement et président; de même que des chefs de file de plusieurs industries et domaines variés

Plus de 100 chefs de gouvernements ont participé au Sommet de la Terre à Rio en 1992, y compris Jean Charest, alors ministre fédéral de l'Environnement et chef de la délégation canadienne. Le Sommet avait pour but de dresser une feuille de route vers le développement durable à l'échelle mondiale, afin de lutter contre les changements climatiques, protéger la biodiversité et réduire la pauvreté dans les pays en développement.

Au terme du Sommet, les chefs d'État avaient déclaré qu'il fallait agir dans les 10 à 20 prochaines années pour renverser la vapeur et prévenir la dégradation écologique, réduire drastiquement la pauvreté et se doter d'un plan pour s'attaquer aux grands problèmes de ce monde. Mais aujourd'hui, l'imminence d'un désastre écologique est encore plus pressante. Du 20 au 22 juin, le Brésil sera l'hôte de Rio + 20, au cours duquel 130 chefs d'État feront le bilan de la situation et se pencheront sur la nécessité de bâtir une économie verte.

La conférence d'Ottawa est conçue pour évaluer les chances de succès de Rio + 20 et pour évaluer où en est l'économie verte au Canada. Cette question intéresse de plus en plus les décideurs de la planète, aux prises avec les multiples défis qui menacent la prospérité à long terme, la durabilité de l'économie mondiale et le bien-être des habitants de notre planète : le réchauffement climatique, l'acidification des océans, la déforestation, la pression démographique et la perte de la biodiversité. Alors que les décideurs s'apprêtent à se réunir à Rio de Janeiro, on se rend compte que l'économie verte est la clé de la prospérité durable à l’échelle planétaire. Pour le Canada, c'est à la fois une chance inouïe et un défi formidable.
La conférence de deux jours, organisée par La Prospérité durable (un réseau national de recherche et de politiques sur l'économie verte) et l'Institut de l'Environnement de l'Université d'Ottawa :

  • dressera le bilan des efforts du Canada pour diminuer les émissions de carbone en vue de favoriser l'émergence d'une économie verte, stratégie essentielle de développement durable à l'échelle mondiale;
  • dans le contexte de Rio+20, donnera un aperçu transversal des problèmes rencontrés par le Canada et les autres Nations sur le plan de la politique, de l'économie et de la gouvernance;
  • mettra en lumière les principales pratiques et solutions adoptées pour faire face aux défis que pose la transition vers une économie verte.


« Bâtir une économie plus verte et plus prospère, c'est non seulement possible, mais également d'importance critique pour le Canada et le monde au cours de la prochaine décennie. Mais pour y arriver, il faut des politiques gouvernementales qui ont du mordant ».
Stewart Elgie, professeur de droit et d'économie à l'Université d'Ottawa et président de La Prospérité durable

« L’"économie verte", ce n’est pas qu’un simple slogan. Rio + 20 doit donner un nouvel élan, un élan vigoureux à l’émergence d’une économie verte aux échelons national, local et mondial ».
Maurice Strong, secrétaire exécutif du Sommet de la Terre en 1992

liaison avec les médias :
Jennifer Wesanko
jwesanko@laprosperitedurable.ca
604.347.5988

À PROPOS DE LA PROSPÉRITÉ DURABLE
La Prospérité durable est un réseau national de recherche et de politiques sur l’économie verte basé à l’Université d’Ottawa. Dirigé par des chefs de file en économie, environnement, recherche et affaires, le réseau a pour mission de générer des idées novatrices pour bâtir une économie canadienne plus verte et plus dynamique.